12 Citations Montessori Inspirantes

Ce que Maria Montessori a laissé derrière elle, est bien plus que son apport conséquent au développement des concepts d’éducation. Ses paroles, basées sur l’amour, le respect et la liberté, continuent de parler à des générations de parents et d’enseignants partout dans le monde. 

Découvrez 12 citations de Montessori qui font briller ses idées de base et qui amènent un nouvel angle de vue sur l’éducation et le développement de l’enfant.

“L’éducation est un processus naturel effectué par l’enfant. Ce processus n’est pas acquis par l’écoute d’un discours mais par des expériences avec son environnement.”

Ce proverbe souligne une des vérités essentielles de la philosophie Montessori : l’éducation, c’est comme un effet biologique qui se passe tout seul quand l’enfant joue avec son environnement. 

Au lieu de rester à regarder, l’enfant est le pilote de son propre apprentissage, il explore, teste, découvre, et c’est ainsi qu’il grandit et gagne de nouvelles compétences. 

C’est comme un appel à construire des espaces qui poussent à ces expériences d’apprentissage très variées, en faisant toujours attention à respecter la curiosité naturelle et l’envie d’apprendre du petit.

“L’enfant a une forme d’esprit capable d’absorber la connaissance.” 

Ce proverbe met en avant la théorie de “l’esprit absorbant” du petit, une idée clé dans la méthode Montessori. L’esprit éponge, c’est comme une image pour expliquer comment les enfants, surtout les plus jeunes, peuvent intégrer des informations de leur environnement sans même s’en rendre compte. L’enfant absorbe ces éléments comme une éponge, accumulant connaissance et compréhension. 

On le comprend quand :

• ils apprennent vite de nouvelles langues et avec facilité
• qu’ils copient des comportements sociaux 
• ou qu’ils comprennent des idées compliquées. 

Cela nous montre qu’il faut qu’on crée pour nos enfants des endroits où ils peuvent apprendre qui soient motivants, ludique et où ils peuvent découvrir plein de choses.

“L’éducation n’est pas un vase que l’on remplit, mais une source que l’on laisse jaillir”

Cette phrase montre comment Montessori voit l’éducation : comme une chose naturelle et gérée par les enfants eux-mêmes, pas comme une chose toute tracée avec laquelle on submerge les enfants de connaissance. L’idée que l’éducation, est comme “une fontaine qu’on laisse couler”, veut dire qu’on doit alimenter la curiosité des enfants et leur laisser la liberté d’apprendre et de découvrir à leur manière.

Le rôle de l’éducateur dans cette histoire, n’est pas d’être un chef et de donner des ordres, mais plutôt de proposer une aide, de stimuler et d’orienter les petits dans leur périple d’apprentissage et de découverte.

Cette manière de voir les choses pousse les petits à apprendre par eux-mêmes et les motive à être bien actifs dans leur apprentissage.

“L’apprentissage de l’écriture doit commencer par une analyse des 26 sons élémentaires des mots, l’alphabet, cette démarche permet à chacun de représenter immédiatement tout le langage parlé qu’il possède et que tous les mots, nombreux, de la langue française peuvent être composés avec 26 lettres.”

Cette phrase souligne comment il est important de découper les choses à apprendre en morceaux plus faciles à gérer. Montessori met l’accent sur le fait qu’on devrait commencer à apprendre à écrire en déchiffrant les petits bruits de base de notre langue. Cela dévoile comment elle envisage l’apprentissage : elle préfère quand on comprend bien les choses et qu’on se retrousse les manches plutôt que de se forcer bêtement à apprendre trop de choses.

En décomposant la langue en ses petits bouts de phrase, les petits peuvent mieux comprendre la structure et les règles du langage, et par la suite, ils intègrent mieux les concepts, de l’écriture et la lecture. Cette phrase démontre bien comment la méthode Montessori prépare les petits à bien comprendre et à utiliser les outils de la langue de manière efficace et créative.

“Les épreuves qui nous attendent dans la vie sont imprévues, inattendues ; personne ne peut nous y préparer directement, seule, une âme forte nous prépare à tout.”

Dans ce passage, Maria Montessori veut dire que l’éducation ne doit pas juste préparer les enfants à des situations bien précises, mais plutôt l’aider à devenir une personne empathique et robuste qui peut faire face à n’importe quel pépin dans la vie. 

Pour elle, on ne peut pas deviner les problèmes que l’on va rencontrer dans la vie, et la vraie préparation, ce n’est pas d’apprendre des choses précises, mais plutôt de solidifier l’esprit et la personnalité due l’enfant. C’est un rappel que l’éducation, n’est pas seulement de bassiner l’enfant de notions scolaires, mais aussi l’aider à grandir sur le plan émotionnel, social et moral. Madame Montessori encourage les professeurs à se concentrer sur comment donner aux enfants une mentalité et un sens critique capable de s’adapter, de résoudre des problèmes et de se frayer un chemin à travers les péripéties inattendues de la vie.

“Le langage écrit peut être acquis par des enfants de quatre ans, bien plus facilement qu’à six ans, sans effort ni peine, mais avec enthousiasme.”

Selon Maria Montessori, apprendre à écrire peut-être un jeu d’enfant et un véritable moment de plaisir si on leur donne les bons ingrédients. Elle pense notamment qu’à quatre ans, les enfants sont déjà prêts pour apprendre à lire et à écrire, et ils peuvent apprendre ces compétences plus vite qu’à six ans. Ce qui nous ramène à son idée de “l’esprit éponge” et à sa théorie que les enfants ont des moments où ils sont plus réceptifs pour apprendre certaines choses. 

C’est comme si elle demandait aux professeurs et aux parents : “Comprenez ces moments et mettez les enfants dans un endroit qui les aide à grandir tout seuls !”

La citation explique aussi qu’il faut rendre l’apprentissage sympa et amusant, plutôt que de le faire sous la contrainte et les obligations. C’est parfaitement dans l’esprit Montessori qui explique qu’il faut suivre le rythme de l’enfant et favoriser l’apprentissage par soi-même.

“L’école doit devenir le lieu où l’enfant peut vivre dans la liberté.” 

Cette idée représente l’idée de Montessori du “coin préparé”, où l’école ou la classe est prévue pour laisser les enfants faire leurs propres choix avec leur environnement et gérer leur propre apprentissage. L’école, vue sous cet angle, n’est pas un endroit où on impose des règles ou dans laquelle on oblige tous les enfants à faire la même chose, mais plutôt un lieu pour grandir, découvrir de nouveaux horizons et se sentir libre.

“La qualité fondamentale est de savoir observer, celui qui est initié à voir commence à s’intéresser et cet intérêt est la force motrice, qui crée l’esprit du savant.”

Dans cette citation, Maria Montessori souligne ici l’importance de développer la capacité à observer, non seulement pour les éducateurs, mais également pour les enfants. Observer, c’est comprendre que chaque chose a son importance, que chaque action peut être une leçon. En regardant ce qui se passe, le professeur comprend ce dont chaque enfant a besoin et peut ajuster l’environnement d’apprentissage comme il faut. 

Pour les petits, regarder partout autour d’eux leur ouvre l’esprit, les rend curieux et les motive à apprendre par eux-mêmes. 

Un enfant qui observe, c’est un enfant qui apprécie son environnement, qui se pose une multitude de questions et qui cherche pour trouver des réponses. Comme le dit si bien Maria Montessori, c’est cette passion qui donne naissance à l’esprit du chercheur.

“Lorsque nous comprendrons tout ce que l’enfant acquiert par lui-même nous saurons mieux ce que peut devenir l’homme.”

Cette phrase nous fait comprendre qu’il faut vraiment apprécier et respecter ce que chaque enfant a en lui. Maria Montessori nous dit que pour vraiment cerner ce dont une personne est capable, on doit reconnaître et valoriser ce que l’enfant peut apprendre et faire tout seul.

Respecter le fait que l’enfant apprenne de lui-même est quelque chose  d’important dans la philosophie Montessori. En laissant le petit vadrouiller et découvrir son monde comme il le sent et selon ce qui l’aime, on lui permet de renforcer ses talents et ses connaissances d’une manière qui a du sens pour lui. Ainsi, on prépare le petit pour l’école, mais aussi pour la vie en général

“Eduquer, ce n’est pas dresser.”.

Dans ce message court et très parlant, Maria Montessori oppose l’idée traditionnelle de l’éducation type dressage, à sa propre vision de l’éducation, qui prend en compte l’enfant et se focalise sur lui. Elle nous fait comprendre que l’éducation, ce n’est pas donner des ordres et forcer à ingérer des connaissances à l’enfant, mais plutôt le guider dans son développement naturel.

Selon Montessori, éduquer, c’est mettre en place un cadre dans lequel l’enfant peut explorer, apprendre et grandir comme il le sent et à son rythme. C’est en vivant ces expériences par lui-même qu’il va vraiment comprendre le monde qui l’entoure, et se forger les compétences pour se débrouiller seul.

Cette approche respecte l’enfant en tant que personne, et reconnait que chaque enfant peut apprendre et évoluer de manière significative s’il est soutenu avec tendresse et respect.

“Pour être prêt à la lutte, il n’est pas nécessaire d’avoir lutté depuis sa naissance, mais d’être fort.”

Cette phrase montre ce que Maria Montessori pense de la force et de la résistance. Elle dit qu’un enfant n’a pas besoin d’avoir une vie difficile dès le plus jeune âge pour devenir une personne forte et capable de résister aux coups durs. La véritable force se trouve dans le fait 

• de se sentir bien dans sa peau, 
• d’avoir confiance en soi, 
• de savoir comment réagir face aux problèmes, 
• et de ne jamais abandonner.

Pour Montessori, les enfants ont besoin d’un environnement stimulant et sûr pour se forger ces traits de personnalité. Elle est convaincue que chaque enfant a en lui le potentiel d’être résilient, et que cette force peut être stimulée et renforcée par une éducation qui respecte et encourage l’individualité et l’évolution personnelle de chaque petit.

“Ce qui manque, ce n’est pas le temps, c’est la patience.”

Dans ce texte, Maria Montessori souligne que la patience est clé quand on éduque les enfants. Elle nous fait comprendre que l’apprentissage ne se fait pas à la vitesse de l’éclair, chaque enfant a son rythme bien à lui et il faut le respecter.

Il arrive parfois que les parents fassent preuve d’impatience pendant l’éducation des jeunes enfants, mais Madame Montessori nous fait comprendre que ce n’est pas la vitesse qui est importante, mais d’avoir la patience de laisser le petit se développer à son rythme.

Être patient dans l’éducation, c’est permettre à son petit d’explorer, de se tromper, et d’apprendre à son allure.

Cela veut aussi dire résister à l’envie de toujours intervenir et de tout contrôler, mais plutôt de créer un environnement cool où le petit peut développer ses propres compétences et sa propre compréhension. 

Cette patience, c’est une clé de la méthode Montessori pour favoriser une véritable auto-éducation.

Les mots de Maria Montessori résonnent encore avec force et clarté aujourd’hui. Ces citations, ce n’est pas juste un aperçu de ce qu’elle pensait, c’est un rappel que l’éducation est un geste d’amour, de respect et que l’on se dévoue pour le futur de notre planète.

Alors que l’on continue à naviguer dans cette mer immense et tumultueuse qu’est l’éducation, ces mots plein de sagesse de Montessori sont comme une boussole. Ils nous guident vers une approche qui respecte et valorise chaque enfant comme un être unique et précieux.